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mercredi 31 mai 2006

Sakhalin II, le plus gros projet pétrolier et gazier du monde, menace les baleines

Dmitry Lisitsyn de Sakhalin Watch Environment (Russie) et Doug Norlen de Pacific Environment (Etats-Unis) sont à Paris jusqu'au vendredi 2 juin, annonce Les Amis de la Terre. Ils suivent depuis des années un des projets les plus controversés de la planète : Sakhalin II, le plus gros projet pétrolier et gazier du monde (20 milliards $), situé sur l'île de Sakhalin à l'Est de la Russie et au Nord du Japon. Ils mettent en évidence les impacts désastreux du projet, la violation de la loi par Shell (leader du projet), et la nécessité pour la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) de rejeter ce projet sur lequel elle hésite depuis des années.

Pour l'association, ce projet de Sakhalin II menace les dernières baleines grises occidentales, en voie d'extinction selon l'Union Internationale Pour la Conservation de la Nature (UICN) et la Russie. Le projet endommage également des centaines de rivières abritant des saumons sauvages, et menace gravement l'économie de l'île, qui dépend fortement de la pêche. Le projet a été condamné par un tribunal russe pour violation des lois environnementales nationales, et d'autres procès sont en cours.

Selon Les Amis de la Terre, le projet « viole » également les politiques de la BERD et des agences de crédit à l'exportation. Malgré tout, Jean Lemierre, Président de la BERD, envisage de financer le projet, ce qui violerait les normes de sa propre Banque publique et ruinerait sa crédibilité.

Doug Norlen, de Pacific Environment (Etats-Unis), explique : « Bien que le projet soit déjà construit à 70%, Shell n'a publié une étude d'impact environnementale et sociale que très récemment. C'est une violation flagrante des normes internationales en la matière, notamment celles de la BERD. Cette violation est irréversible : du fait de l'absence d'étude d'impact, d'énormes dégâts ont déjà été commis ».

Dmitry Lisitsyn, de Sakhalin Watch Environment (Russie), poursuit : « Les populations locales étaient en faveur du projet à l'origine. Elles sont aujourd'hui amères et opposées, du fait de la manière désastreuse dont le projet est construit, en violation de la loi. Le projet détruit l'économie locale basée sur la pêche, qui fait vivre un tiers des 500.000 habitants de l'île. C'est un projet catastrophique, contre-productif pour le développement de Sakhalin ».

Sébastien Godinot des Amis de la Terre France conclut : « Nous soutenons fortement nos collègues et appelons la BERD et l'Etat français, qui joue un rôle important à la BERD, à rejeter définitivement un projet scandaleux qui viole les lois nationales et internationales ». En 2005, Shell a réalisé 23 milliards $ de bénéfice, record historique en Angleterre.

Le Japon va chasser 260 baleines dans le Pacifique

Selon l'IFAW, malgré les protestations internationales, le Japon s'apprête à chasser encore 260 baleines. Le gouvernement japonais vient d'annoncer le déploiement de sa flotte de pêche pour chasser 260 baleines dans le nord-ouest du Pacifique, alors que 863 baleines ont déjà été tuées cette année. Les groupes de conservation du monde entier, notamment IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), ont condamné les opérations de pêche à la baleine du Japon en contravention avec la loi et l'opinion internationale. L'annonce du lancement de la flotte de pêche japonaise intervient juste quelques semaines avant la réunion à St. Kitts de la Commission Baleinière Internationale (CBI) du 16 au 20 juin, au cours de laquelle on s'attend à ce que le Japon fasse pression pour obtenir l'appui de la Commission à son programme de pêche à la baleine.

En 1986, la CBI a mis en œuvre un moratoire international sur la chasse à la baleine. Le Japon continue néanmoins la chasse, soutenant que la CBI permet la recherche sur les cadavres de baleine. De là, il classifie ses opérations de pêche comme "scientifique" bien qu'il reconnaisse que la viande et produits dérivés des baleines qu'il chasse sont traités et vendus commercialement au Japon. Les experts estiment que le Japon détourne les règlements de la CBI.

"Le Japon continue à snober l'opinion et la loi internationale en faisant sortir ses bateaux pour tuer des baleines," a dit le Dr Joth Singh, Directeur de la faune sauvage et de l'habitat pour IFAW. "Les nations membre de la CBI doivent prendre des mesures à St. Kitts et tenir le Japon comme responsable, pour son indifférence à la volonté de la communauté internationale – et affirmer que les baleines doivent être protégées, et non pas chassées."

Le Japon a annoncé qu'en 2006 il chassera encore 400 baleines de minke de plus que l'année dernière soit un total de 1 070, ainsi que 10 rorquals communs et un total de 160 baleines dont des espèces en danger comme les baleines de Bryde, rorqual boréal et cachalots. Cela porterait le nombre total de baleines chassées par le Japon en 2006 à 1 240, soit le chiffre le plus haut depuis l'interdiction de chasse en 1986.

IFAW invite tous ceux qui veulent s'opposer à la chasse à se connecter à www.stopwhalingnow.org et à télécharger sur www.ifaw.org une lettre à envoyer au Président de la République pour lui demander d'engager la France contre la chasse à la baleine et de peser de tout son poids. Connectez-vous aujourd'hui pour faire entendre votre voix.

dimanche 28 mai 2006

Tanzanie : 400 dauphins retrouvés morts à Zanzibar

Les habitants de la côte nord de l’île de Zanzibar en Tanzanie ont découvert, vendredi 28 avril, les carcasses d’environ 400 dauphins échoués le long d’une plage touristique. Une mort que les scientifiques tentent d’expliquer. Ils envisagent l’hypothèse d’un empoisonnement.
Par Mame Diarra Diop - Afrik.com

« Une mauvaise odeur se dégageait des carcasses étalées sur des kilomètres entre des plages de Nungwi et Kendwa et plus on avançait vers le nord ouest de la côte, plus il y en avait. Certains dauphins flottaient même dans les eaux », a rapporté Ahlaam Mehle, propriétaire d’un hôtel à Zanzibar et l’une des premières à découvrir la catastrophe. Un archipel tanzanien célèbre pour la présence des cétacés et qui attire chaque année de nombreux touristes qui viennent observer et nager avec les dauphins. Les autorités locales craignent un impact négatif sur l’industrie touristique de la région. « C’est une chose alarmante et qui n’est jamais arrivée auparavant », a ajouté Ahlaam Mehle, inquiète tout comme les autorités du département de la Pêche qui ont immédiatement interdit aux habitants de manger la viande des dauphins morts.

Un mystère pour les scientifiques

La mort des dauphins à bosse de l’indopacifique, une espèce mixte et très répandue dans les eaux profondes de Zanzibar, reste encore inexpliquée pour les scientifiques. Un premier examen sur les cadavres a indiqué que les dauphins n’avaient pas mangé depuis longtemps et vomi abondamment sans toutefois présenter des signes de famine. Reste à savoir pourquoi ils ont quitté leur environnement naturel où ils s’épanouissent d’habitude, pour s’échouer sur la côte nord de Zanzibar et en grand nombre. Par ailleurs, ils ne présentaient aucune contusion, ni blessures dues aux pièges des pêcheurs locaux, a indiqué l’agence Associated Press.

Selon Narriman Jiddawi, chercheuse à l’Institut d’océanographie de l’université de Dar es Salaam en Tanzanie, la pollution pétrolière, la consommation d’algues rouges ou simplement le fait d’avoir été abandonnés sur place par la marée sur le reflux pourraient expliquer la mort des cétacés. Les scientifiques prévoient d’analyser en détail des échantillons de l’estomac des dauphins afin de relever d’éventuelles traces de poison. Un examen approfondi de leurs têtes sera aussi effectué pour détecter d’éventuels traces laissées par des radars, même si les patrouilles marines américaines, officiant le long de la côte est de l’Afrique, excluent la possibilité, pour les dauphins d’avoir été désorientés par leurs radars.

Source : Afrik.com

vendredi 26 mai 2006

Une invention pour la survie des requins

Cette année, le gagnant du concours annuel de WWF, le Smart Gear Awards, est un américain qui a inventé un système permettant d'éloigner les requins des filets de pêche.

En effet, Michael M. Herrmann de SharkDefense (pour la défense des requins) a eu l’idée de fixer de puissants aimants aux lignes de pêche. Les requins étant sensibles aux ondes magnétiques, avec cet ajout d’aimants aux filets, le chercheur repousse certaines espèces de requins à l’écart des filets de pêche, leur évitant ainsi de venir s’y empêtrer et mourir.

Chaque année, des milliers d’animaux marins (tortues, oiseaux, mammifères, mais aussi requins) sont victimes de la pêche. Ces prises dites 'accidentelles' ou 'accessoires' constituent une menace grave mettant en danger la survie de nombreuses espèces marines.

Pour en savoir plus sur ce concours, visitez le lien suivant : http://www.smartgear.org/

Nouvelle Rubrique : Comment les Reconnaitre ?

Nous venons de mettre en ligne une nouvelle rubrique : "Comment les Reconnaitre ?"
Vous en aprendrez sur les signes distinctifs, des formes dorsales au souffle en passant par la queue, et aussi sur la photo-identification dont se servent les scientifiques.

3 Nouveaux Fonds d'Écran

Voici donc 3 nouveaux fonds d'écran magnifiques. Pour les intégrer sur votre bureau d'ordinateur, cliquez avec le bouton droit de votre souris et choisissez l'option "Établir en tant qu'élément d'arrière plan".
À voir ici

Vidéo d'un Requin-Baleine

Mise en ligne d'une nouvelle vidéo d'un requin-baleine, qui évolue librement dans les eaux bleues de la Thaïlande. Quelle majesté !

Coin Enfants - Mise à jour

Nous venons de compléter un certain nombre de nouvelles pages dans le Coin Enfants. Si vous avez des petits, allez jeter un oeil, il y a des coloriages, une histoire (pour l'instant - c'est encore nouveau !) , une explication simple à la question "c'est quoi une baleine ?", des jeux et jouets, des livres.
Bref, de quoi passer un bon moment et répondre aux éternels : "Et pourquoi ?"
:-))

jeudi 25 mai 2006

Le renforcement de la protection des stocks de poissons à l'étude à New York

La première Conférence d'examen de l'Accord de 1995 sur la conservation et la gestion des stocks de poissons a poursuivi hier ses travaux en examinant le rôle des mécanismes de coopération internationale, affirmant la nécessité de rendre les organisations régionales de gestion de la pêche (ORGP) plus cohérentes et efficaces.

« Dans leurs interventions, la plupart des délégations ont fait valoir que les organisations régionales constituaient le pilier de la coopération internationale dans la gestion durable des ressources halieutiques, c'est-à-dire des stocks de poissons. Elles ont demandé que ces organisations soient renforcées mais aussi modernisées afin d'être en conformité avec les dispositions de l'Accord de 1995 », indique un communiqué publié hier à New York.

Ils ont aussi recommandé d'amener les États non parties à l'accord à respecter les réglementations.

La Conférence d'examen, qui s'est ouverte le 22 mai et qui se poursuivra jusqu'au 26 mai au Siège de l'ONU à New York, vise à améliorer la mise en oeuvre de l'Accord de 1995, intitulé « Accord aux fins de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s'effectuent tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs ».

A l'ouverture de la Conférence, le Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique des Nations Unies, Nicolas Michel, avait adressé un message dans lequel il rappelait que « l'Accord est considéré comme l'instrument juridique international contraignant le plus important pour la conservation et la gestion des stocks de poissons depuis l'adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en 1982 ».

Il met en place un cadre juridique complet pour la conservation et l'utilisation durable des stocks de poissons chevauchants et de poissons grands migrateurs.

Un des objectifs de la Conférence est de rallier un maximum de pays à cet Accord en essayant d'éliminer les barrières qui les empêchent d'en devenir parties.

Lundi, les 55 États et la Communauté européenne, qui sont parties à l'Accord, ainsi que les autres États et organisations de l'industrie de la pêche ou de défense de l'environnement participant à la Conférence, ont commencé à examiner et évaluer les dispositions de l'Accord dans l'objectif de proposer éventuellement des moyens de renforcer son contenu et les méthodes d'application de ses dispositions.

Au cours de cette première journée de débat général, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'une pêche responsable selon le principe de précaution, en respectant les écosystèmes en préservant les zones de pêches et l'environnement dans son ensemble.

Tous les intervenants ont fait observer qu'il restait encore « beaucoup à faire » pour conserver et mieux gérer les stocks de poissons.

Les représentants des petits États insulaires ont, pour leur part, demandé une assistance technique et financière leur permettant de mettre en oeuvre les dispositions de l'Accord. Certains États non parties à l'Accord ont, quant à eux, fait part de leurs difficultés pour y adhérer.

De façon générale, les intervenants ont lancé un appel pour rendre l'Accord universel.

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 30% des stocks de grands migrateurs et les deux tiers des stocks de poissons chevauchants sont surexploités et en voie de disparition.

Source : ONU
Image : FAO

lundi 22 mai 2006

Appel lancé par les écologistes de la Caraïbe

Les écologistes de la Caraïbe lancent un appel contre la chasse à la baleine.
48 responsables écologistes de la Caraïbe ont apporté leur soutien à la protection des baleines dans une déclaration commune diffusée au moment même où se prépare à St Kitts, du 16 au 20 juin 2006, la 58ème réunion annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI).

Cette déclaration intervient alors que le Japon continue d'être accusé d'utiliser des fonds d'aide au développement destinés à la région caribéenne pour faire pression sur certaines nations insulaires membres de la CBI afin qu'elles votent en faveur de la chasse à la baleine lors de la prochaine réunion de la Commission baleinière internationale.

L'Association du Tourisme et des Hôtels de la Dominique (Dominica Hotel and Tourism Association - DHTA) a officiellement diffusé ce communiqué au nom du groupe composé de représentants des organisations de protection environnementale et de l'industrie de l'éco-tourisme de la Caraïbe.

Dans leur déclaration, les responsables appellent les gouvernements caribéens à : Changer leurs positions pro-chasse et à soutenir l'utilisation raisonnée des cétacés grâce au développement de l'industrie de l'observation des baleines ; Adopter des positions pro-conservation dans les forums régionaux et internationaux ; Soutenir le tourisme durable et l'activité responsable de l'observation des baleines ; Promouvoir la création et assurer la reconnaissance et la sécurité d'un sanctuaire régional caribéen pour les baleines et les dauphins ; Reconnaître l'importance de la croissance économique générée par les baleines et l'environnement marin dans la région de la Caraïbe ; Renouveler leurs engagements pour le développement durable et la protection à long terme de la mer Caraïbe.


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