Journée mondiale de la biodiversité

Le 22 mai 2008 est fêtée la journée mondiale de la biodiversité.

De nombreuses espèces sont menacées, notamment les grands mammifères et donc les mammifères marins.

Mais on compte également dans la listes les grands requins, le corail, de nombreux reptiles comme certains crocodiles, des poissons tropicaux etc...

La liste est tellement longue, que l'on pourrait presque comptabiliser plutôt les espèces qui ne sont pas menacées par les activités humaines.

Surpêche, chasse illégale, braconnage, destruction du milieu de vie, tourisme non responsable, déchets rejetés dans les océans, pollution extrême etc... Notre planète est en train de souffrir, et nous ne faisons rien, globalement.

Enfin ce n'est pas tout à fait vrai, nous prenons conscience, et c'est un début. Mais les politiciens, décideurs et autres personnes influentes font encore tout pour rejeter la faute sur les populations, premières victimes de ces changements climatiques. Leurs erreurs nous ont mené droit dans un mur que la nature saura franchir, au prix de sacrifices immenses, comme elle l'a déjà fait par le passé. En effet, ce qui est en jeu n'est pas moins la sauvegarde de l'environnement que celle de l'humanité.

Un monde sans humains peut se remettre en marche, recréer de nouvelles espèces, en détruire d'autres, effectuer des modifications naturelles de son climat avec des conséquences graves pour ceux qui les subissent. Mais ce monde peut continuer à vivre.

Nous humains sommes en train de regarder ailleurs alors que notre maison brûle et s'effondre par notre faute.

60ème rencontre de la CBI

La Commission Baleinière Internationale (CBI) tiendra sa prochaine session, la 60ème, à Santiago au Chili. La réunion aura lieu du 23 au 27 juin 2008.

Les principaux sujets de conversation porteront comme d'habitude sur la nécessité de protéger les baleines et mammifères marins. Un sanctuaire en Antarctique doit être créé, et la chasse prétendument scientifique du Japon sera également au menu des discussions.

Les pressions exercées par ce pays sur de petits états des Caraïbes sont dans cette perspective une véritable atteinte à la dignité de ces pays. Le Japon conditionne en effet son aide internationale à un vote en sa faveur, et contre leurs propres intérêts, de certaines îles antillaises.

Ce vote concerne le moratoire sur la chasse à la baleine dans le monde entier. Il est le meilleur garant que nos générations futures pourront encore observer des baleines dans leur milieu naturel.

Une centaine de baleines s'échouent à Dakar

Dans la soirée de mardi 20 mai, une centaine de baleines ont été trouvées échouées sur la page de Yoff, quartier nord de Dakar, au Sénégal.

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La découverte de ces mammifères marins a attristé la population locale, qui ne pouvait rien faire pour tenter de les sauver, car ne disposant d'aucun moyen matériel et logistique. Elle a bien donné l'alerte, certaines baleines étant encore vivantes et chantaient (ou tentaient de communiquer entre elles).

On ne connait pas la raison de cet échouement, mais l'on suppose que dans ce genre de phénomène, un brusque changement dans le magnétisme terrestre, qui aide les baleines à se repérer et à naviguer, peut en être la cause.

Le principal problème désormais est de se débarrasser des corps des mammifères, qui vont très rapidement se décomposer sur place à cause de la chaleur. Ils vont alors devenir très dangereux pour la population, des émanations de gaz toxiques comme le méthane sont en effet à prévoir.
Or, il semble difficile pour les autorités locales de pouvoir réquisitionner suffisamment de matériels et de ressources humaines pour évacuer cette centaine de corps, et également quoi en faire.

Japon : trafic de viande de baleine

Greenpeace a découvert un véritable trafic de viande de baleine au Japon.
Des marins de la flotte japonaise de chasse à la baleine découpaient des morceaux de viande parmi les meilleurs, puis les faisaient passer dans leurs bagages personnels. Ils les revendaient ensuite en tout illégalité à des restaurants locaux huppés.
Les tarifs pouvaient être très élevés, jusqu'à 130$ par kg.
Des centaines de kg auraient ainsi été prélevés et revendus depuis le début de la campagne de chasse japonaise, qui s'est terminée il y a peu.
Greenpeace indique qu'elle a porté plainte au Japon, mais que cette plainte est actuellement en cours d'examen pour savoir si elle est recevable. On peut penser que la mauvaise foi dont font preuve les autorités depuis des années à ce sujet ne permette pas de poursuivre les auteurs de ce trafic.
Par ailleurs, les conditions d'hygiène concernant le transport de cette viande laissent à désirer, aucun contrôle sanitaire n'ayant, par définition, eut lieu.

Photo : Yoshikazu Tsuno - AFP